Conseils de Pré-Production |
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En ce qui me concerne, faire un album avec trois francs six sous, ça n'existe pas tellement c'est rare. Les groupes qui se lancent dans la production d'un album avec un budget dérisoire le paieront un jour ou l'autre. Ce qu'on a tôt fait d'oublier c'est qu'une fois l'album dans les mains, tout frais sorti de l'usine de duplication, après des mois passés en répétitions, enregistrements, mixage et pré-mastering...
Un tiers seulement du travail est fait !
Effectivement, si vous faites un album pour ensuite rester terré dans votre local de répétition, à le faire écouter seulement à votre proche entourage, ce n'est pas la peine de ruiner la santé des ingénieurs du son et autres assistants de studio ; quel gâchis !!!
J'imagine que votre but n'est pas cela, et justement, il faut s'en donner les moyens. La promotion d'un album, les démarches, tout cela coûte cher, et bien souvent, les budgets de production d'album alléchants du genre "tout pour 50 000 frs" ne prennent pas cela en compte. Combien de fois je me suis ruiné la santé à bosser pour des clopinettes avec des horaires de merde pour découvrir que plusieurs mois après, le groupe avait : splitté / disparu de la circulation / décidé de passer à un autre album sans avoir vraiment tenté de promouvoir celui-ci / etc...
Je recommande vivement la lecture du livre "Confessions of a Record Producer" de Moses Avalon (c'est un pseudo...), de manière à éviter les pièges classiques, que vous soyez artiste, producteur ou maison de disque : www.mosesavalon.com.
Cela étant dit...
Ca y est, vous avez décidé d'enregistrer un album, ou du moins quelques titres de bonne qualité pour démarcher des maisons de disque ou des salles de concert. Le temps en studio coûte très cher. J'ai tenté de résumer ici tous les petits trucs qui peuvent vous éviter de perdre une demie journée, voire plus, et de réaliser le meilleur album possible. Revenez de temps en temps, il y a peut-être de nouveaux conseils.
Conseils |
Conseils pour |
d'Ensemble |
Batteurs | Bassistes | Guitaristes | Chanteurs | Claviéristes | MIDI | DJs | Managers |
Entrer en studio sans s'être préparé peut s'avérer une perte de temps et d'argent dont on ne se relève peut-être pas.
Cet argent serait bien mieux investi en promotion sur l'album et les concerts, ou, concept complètement délirant : en salaire décent pour les musiciens invités et les techniciens qui vous aident bénévolement depuis des années ! Idée Top Méga Dingue non ???
Sans exagération aucune (renseignez-vous, demandez à des ingénieurs du son et à des producteurs de vous raconter leurs anecdotes), des journées entières peuvent être perdues à cause d'une broutille qui aurait pris 5 minutes de réflexion en pré-production.
Je pourrais monter un autre site Web entièrement dédié à ces pertes de temps tellement j'en ai en stock, et encore, j'en ai oublié pas mal. En voici quelques unes seulement, car ce n'est pas le propos :
Celle de la structure du morceau qu'on est amené à retravailler en studio car on vient de se rendre compte qu'il ne fait que 2'10", vous la connaissiez ? Ca aurait pris 2'10" pour s'en rendre compte avec un chronomètre ou une bête montre dans le local de répèt (mon Dieu, comme c'est long !!!!) Il a fallu meubler le milieu du morceau pendant environ 1 minute avec une partie qui a demandé 5 heures, non pas d'enregistrement, ça c'est une autre histoire, mais en composition. Des groupes richissimes, ou des mecs comme PRINCE *, peuvent se permettre de confondre production et composition, car ils ont de l'argent à foutre par les fenêtres. De toute façon, ils sont propriétaires de leurs propres studios, alors...
* Je n'ai pas la police de caractère qui permet de mettre son vrai nom ! Quant à TAFKAP, qui sait encore ce que ça veut dire ? (The Artist Formerly Known As Prince).
Celle du type qui croit qu'en appuyant sur PLAY de sa boîte à rythme en même temps que le début du morceau, il va parvenir à rajouter une batterie complète à un morceau déjà couché sur une bande, et que ça sera toujours synchro à la croche près 5 minutes plus tard, à la fin du morceau ! Les séances comportant de la synchronisation de plusieurs éléments ne sont pas à prendre à la légère, elles demandent beaucoup plus de préparation pour que tout se passe bien. Celle du bidon d'huile qui se renverse sur les disquettes patiemment programmées par le batteur pour son 'clic'. Il a fallu une opération du Saint Esprit et l'excellente qualité du lecteur de disquette de l'Atari pour réussir à lire les séquences, après une heure de nettoyage tout de même !!!! Toujours faire des doubles, rangés à un endroit différent des originaux ! Celle de l'accélération de tempo en début de morceau, par palier, étendue sur près d'une minute... qui n'a jamais été répétée par les musiciens :
Trois heures de mise au point.
Les BEATLES, à leurs débuts chez Abbey Road, avaient trois heures, pas plus, pour enregistrer la Face A et la Face B d'un 45 tours, placement des micros et réglages techniques inclus !
Celle des trois basses amenées par le bassiste dont aucune n'est juste à la fois en bas et en haut du manche : heureusement qu'on peut souvent réorganiser le planning d'enregistrement et passer à autre chose pendant les deux jours où les basses vont partir en lutherie pour un réglage. Ce n'est pas toujours possible de passer à autre chose, ces autres choses dépendent peut-être, justement, de la basse pour être jouées. Et ainsi de suite... Ca m'énerve rien que de me remémorer les autres. Et si je m'énerve, je vais devenir haineux, et la haine mène à la souffrance (ta gueule Yoda !)
Voilà pourquoi les conseils suivants, ainsi que ceux que j'ai regroupés par instrument, vous aideront à éviter les pièges du studio, et à gagner du temps qui pourra être réinjecté en sommeil réparateur, en réflexion artistique, et aboutir à un meilleur album !
Minutez les titres
Un minutage, même sommaire, de tous les titres à figurer
sur l'album permettra de gérer la place sur les bandes ou sur les disques
dur de la meilleure façon possible.
Dans tous les cas, prévoyez au moins 30% de temps supplémentaire, pour
permettre l'enregistrement de plusieurs versions d'une même rythmique de base,
avant de choisir la bonne, ou l'enregistrement de plusieurs versions d'un même
morceau. Sur les bandes, il est prudent de toute façon de laisser environ
30 secondes entre chaque titre pour bien les séparer.
Une bande analogique 2 pouces (format le plus courant = 24 pistes) sur bobine standard (10.5 pouces) offre :
15 à 17 minutes d'enregistrement à vitesse rapide (76 cm/s : qualité optimale), et
entre 30 et 35 minutes d'enregistrement à vitesse lente (38 cm/s : qualité légèrement inférieure, mais la différence est imperceptible si vous enregistrez de la musique "bruyante" = SLIPKNOT / DEFTONES / SOULFLY / etc...).
Compter 1200 Frs environ par bande.
Une bande numérique 1 pouce (Mitsubishi/Otari = 32 pistes) ou 1/2 pouce (Sony/Studer = 24 ou 48 pistes) sur bobine standard (14 pouces) offre :
A peine plus d'1 heure d'enregistrement (1 heure, 3 minutes, grand maximum).
Compter 1400 Frs environ par bande
Sur un disque dur, une minute de son de qualité CD (16 bits, 44.1) occupe environ 5 MO (comptez 5,5 MO pour du 48 kHz). Mais d'où viennent ces chiffres ?
Normalement, il n'est pas nécessaire de prévoir de temps entre chaque morceau, comme pour les bandes. Prévoyez tout de même une dizaine de secondes de rab.
Pour un morceau ayant besoin de 24 pistes et faisant 4 minutes, le disque devra avoir une capacité de :
5 MO x 24 pistes x 4 minutes = 480 MO
comptez 600 pour tenir compte des diverses particularités de chaque logiciel.
Doublez ce chiffre pour les logiciels qui enregistrent en 96 kHz au lieu de 48 kHz.
et remultipliez par 1,5 s'ils enregistrent en 24 bits au lieu de 16.
Le même morceau enregistré en 24 bits 96 kHz occupe 1 800 MO.
Déterminez
un titre (même provisoire) pour chaque chanson
Puis, conservez-le une bonne fois pour toute, du moins, jusqu'au mix.
Là, on peut se mettre à l'appeler autrement si vous le souhaitez. Mais sinon, si vous changez le titre de certains morceaux tous les 15 jours, lors des répèts et pendant l'enregistrement, ça va semer la pagaille dans la tête des gens (producteur, ingénieur du son, assistants... et peut-être même certains membres du groupe !).
To clic or not
to clic ?
C'est à vous de voir. Certains styles musicaux demandent une précision que seul un jeu calé sur une piste de clic permet d'atteindre. Une "piste de clic" consiste à enregistrer sur une piste du magnétophone, au tempo du morceau, un son percussif (ou plusieurs) que la section rythmique (batterie/basse/guitare) pourra suivre pour ne pas dériver par rapport au tempo.
Le jeu par rapport à un clic est aussi une question de mode. En ce moment, on assiste plutôt à un retour à une musique plus brute (je ne parle pas ici de la techno), plus naturelle, où les fluctuations de tempo font partie de ce naturel.
Si vous avez décidé de jouer par rapport à un clic, entraînez-vous pendant plusieurs semaines de manière à atteindre un potentiel de jeu naturel malgré ce guide intransigeant.
La technique la plus courante consiste à programmer un motif rythmique sur une boîte à rythme (ou séquenceur), généralement un "rim-shot" à la noire, avec peut-être un accent sur le premier temps de la mesure, ou, variante, un "rim-shot" à la croche, avec l'accent mis sur la noire. Si le morceau comporte des changements de tempo, ils sont bien entendu programmés aussi. Tout autre mélange de sons est possible pour constituer la piste de clic, du moment que la section rythmique se sent à l'aise à jouer par dessus. On pourrait même envisager de programmer exactement ce que le batteur joue dans le morceau, ce dernier n'ayant plus qu'à copier ce qu'il entend.
Le batteur porte alors un casque dans lequel il entend le son de la boîte à rythme (ou séquenceur). Cela suffit généralement aux autre membres du groupe qui n'ont plus qu'à suivre la batterie, puisqu'elle n'est plus censée dériver. Une variante consiste à faire entendre le clic à tous les musiciens. A vous de voir.
Pour le studio, pensez à amener les disquettes de sauvegarde de ces programmations de clic, et si possible, la machine sur laquelle vous avez travaillé pendant toutes les répétitions. Le langage MIDI a beau avoir simplifié l'échange de fichiers de séquences entre plateformes et logiciels différents (Mac/PC/Séquenceur autonôme / Cubase/Notator/Performer/Vision/etc.) on est loin du "branche et joue" dont ces cons d'informaticiens nous gavent à longueur de mises à jour et de versions soi-disant "débuggées". On perd généralement pas mal de temps à charger un fichier dans un séquenceur autre que le sien, à assigner les notes à un générateur de sons qui n'est pas le sien, et à retrouver enfin une piste de clic qui satisfasse tout le monde.
Sachez aussi que 132 BPM chez "Cubase" n'est pas exactement 132 BPM chez "Roland", par exemple. On peut assister à des écarts de plusieurs points de tempo d'une machine à l'autre. Ils n'ont pas tous la même notion de ce qu'est la minute, apparemment.
Prévoyez
une grille de structure
Essayez de déterminer le nombre d'instruments, de parties, dont vous aurez besoin, et établissez une grille de structure pour chaque morceau, un peu sous cette forme :
Intro |
Couplet 1 |
Couplet 2 |
Refrain 1 |
Pont |
Couplet 3 |
Refrain 2 |
Solo |
Fin |
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Batterie |
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Basse |
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Guitare Rhythique Joseph |
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Guitare Rhythique Robert |
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Guitare son clair |
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Guitare son Crunch |
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Voix lead |
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X |
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Backing Vocal |
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Bruitage |
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Scratch |
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Ainsi, on peut aisément visualiser ce qu'il reste à faire et ce qui a déjà été fait, au cours des séances d'enregistrement.
Essayez de trouver
l'ordre des morceaux sur l'album
Vous devrez enregistrer tous les titres, même une version démo bien pourrie, faite avec le dictaphone Olympus de votre grand-mère suffira. Puis, je suis sûr que l'un de vos amis dispose d'un ordinateur équipé d'un logiciel Direct to Disk, si vous n'avez pas vous-même cela sous la main. Même un bête Minidisc fera l'affaire puisqu'on peut programmer la lecture des morceaux dans n'importe quel ordre sans blanc lors des raccords. Essayez de trouver l'ordre des morceaux tels qu'ils figureront sur le futur album. Peut-être serez-vous coincé à un moment donné : impossible de choisir entre tel ou tel groupe de morceaux. Mais au moins, vous aurez réussi à trouver plusieurs morceaux qui vont bien ensemble. Ainsi, vous, les musiciens, mais aussi le producteur, l'ingénieur du son, ou toute autre personne créative, pourront trouver des idées d'enchaînements entre les morceaux ! Trop souvent, l'ordre des morceaux est décidé après l'enregistrement et le mixage, à un stade où il est trop tard pour exploiter de nombreuses manières astucieuses de lier (ou délier) les morceaux entre eux.
Amenez des CD
de référence
Vous avez certainement des sons dans la tête, concernant votre instrument en particulier, ou plus généralement, le son que vous aimeriez bien avoir pour l'album. Rien ne vaut une bonne séance d'écoute avec le producteur, pour vous mettre d'accord, ou discuter de tout cela. Apportez donc des CDs, en ayant repéré les sections qui vous semblent intéressantes.
Imprimez les paroles
Je ne suis pas contre les improvisations de dernière minute, bien au contraire, du moment que la séance entière n'est pas du même acabit. Mais ce serait une bonne idée d'imprimer, plutôt que de gribouiller, les paroles de chaque morceau, même si elles sont provisoires. Elles permettront de prévoir les problèmes de prononciation impossible ou douteuse, de syllabes qui passent mal, etc. Surtout pour les groupes français qui souhaitent chanter en anglais, où ces problèmes sont bien souvent légion. Ces paroles seront ainsi d'une grande aide lors de la prise de son, mais aussi au mixage. Bien sûr, avant d'attaquer le mix, les paroles définitives auront eu le temps d'être imprimées.
Prévoyez plusieurs exemplaires : un pour vous, un pour l'ingénieur et un pour le producteur.
Prévoyez
de faire des photos, des vidéos
Combien de fois ai-je enregistré des groupes qui n'avaient pas un seul souvenir de ces séances par la suite, faute d'avoir pris un appareil photo, ou une caméra. Même les jettables avec flash incorporé font des photos pas si mal que cela. L'idéal, c'est le copain photographe, qui vous fera tout de même un bien meilleur travail, qui pourra servir à votre press book. Les séances de visionnage à la maison, plusieurs mois après, sont tout de même bien poilantes.
Comportement en
studio : un peu de psychologie...
Evitez de vous entasser dans la régie, derrière la console, si vous savez que tel ou tel musicien dans le studio, de l'autre côté de la vitre, est plutôt timide. Il vaut mieux éviter au maximum ce qui risque de le perturber dans son travail.
De même, évitez de mettre le souk dans la régie, derrière l'ingénieur du son, qui a (plus que souvent !!!!) besoin d'entendre ce qu'il fait !
L'enregistrement
d'un album est plus un travail qu'une fête
D'accord, c'est tout de même plaisant, il faut le reconnaître, ce n'est pas non plus un enterrement.
Ce que je veux dire c'est que si vous abordez l'enregistrement d'un album façon "relax man, c'est top cool", que vous vous défoncez à la bière et aux herbes de provence (voire pire), que vous vous couchez à 3:00 du mat tous les soirs... je ne sais pas comment vous allez être en forme pour donner le meilleur de vous-même. Vous risquez aussi de faire perdre du temps et des heures de sommeil à des gens sérieux qui en ont peut-être besoin (si vous estimez que vous, n'en avez pas besoin).
L'enregistrement n'est pas un aboutissement, ce n'est qu'une étape.
L'aboutissement, c'est quand le CD est enfin dans les bacs, en tête de gondole au Virgin et à la FNAC. Là, d'accord : party time ! Amenez les blondes à fortes poitrines et que l'on danse nu sur les tables ! Mais ce n'est pas la peine d'avoir ce comportement dès le studio. Laissez donc votre cohorte de copains et de copines de copains à la porte, ils ne feront que vous déconcentrer.
Préparez
le livret AVANT d'avoir fini l'album
N'attendez pas que le pré-mastering soit terminé pour vous inquiéter enfin de ce qui compte tout de même beaucoup pour un album : le visuel.
Discutez dès la pré production des concepts que vous comptez appliquer au livret, au CD lui-même et au boîtier (vous ne voulez peut-être pas d'un boîtier "crystal" standard ?). Ca peut paraître bizarre, mais un groupe qui sait déjà ce qu'il veut pour sa pochette aide le producteur à mieux cibler le genre de son souhaité. Voir des esquisses, des dessins, des photos, des textes, peut l'inspirer aussi pour l'ambiance globale de l'album.
De toute façon, rien que pour des raisons techniques, il vaut mieux avoir les films prêts pour l'imprimeur bien avant que le pré-mastering soit terminé :
Si vous vous débrouillez bien, entre le moment où l'usine reçoit le glass master et le moment où elle peut vous livrer les CD, il faut compter environ 7 jours ouvrables.
Alors que quoi qu'il arrive, il faut compter minimum 15 jours pour le travail d'imprimerie ! C'est étrange car c'est tout de même une technologie nettement plus basique que celle du CD, où on travaille au dixième de micron près.
Secteur :
De plus en plus de groupes choisissent d'enregistrer non loin, en Belgique ou en Suisse, voire en Angleterre (l'Eurostar met Londres à 3 heures de Paris !) : prévoyez des adaptateurs de connecteur secteur pour la Suisse et l'Angleterre. Sinon, le secteur est à 230 volts / 50 Hz dans tous les pays d'Europe et les pays de l'Est. Seul le connecteur change d'un pays à l'autre !
Formule de conversion
Tempo --> ms :
Toujours bien pratique pour trouver la valeur d'un délai en millisecondes pour qu'il soit synchrone avec la croche pointée d'un instrument, par exemple...
La formule qui permet de trouver cette valeur est la suivante :
x valeur de note = durée en ms où "BPM" correspond au tempo en (Beats Per Minute) et "valeur de note" correspond à la durée de la note par rapport à la noire. Exemple :
pour une double croche, prendre 0,25
pour une croche pointée, qui vaut une croche + une double croche, on prendra donc 0,75
etc...
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