la Table de Montage |
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De marque Steenbeck, Moviola, KEM, CTM, Atlas, etc... Il existe
deux variantes : les tables "flatbed", où les bobines sont à
plat (photo ci-dessous), et les tables où les bobines
sont à la verticale, maintenues par des potences. Peu importe, leur fonctionnement
est identique :
On y trouve un défileur (bobine débitrice/réceptrice
+ système de lecture) pour l'image et généralement
3 défileurs pour le son. Un petit mélangeur permet au monteur de faire
un mixage sommaire de ses trois sources sonores.
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une "simple" table flatbed KEM (série 800) |
Le coeur d'une table de montage, c'est son moteur, qui permet d'entraîner
par un axe mécanique commun les diverses pellicules en même temps,
à des vitesses variables choisies par le monteur, dont bien sûr la vitesse
nominale. Les perforations, à moins d'un fâcheux labourage, empêchent
les supports de "glisser" les uns par rapport aux autres, et permettent
donc de les maintenir synchrones quels que soient les mouvements apportés
par le moteur. Il est possible de débrayer momentanément un
défileur pour, justement, décaler volontairement un élément
par rapport aux autres.
Ci-contre, les blocs de lecture d'une table Atlas 16mm. Cette
table est à bobines verticales (on ne le voit pas sur la photo). Au fond, le système de rétroprojection de l'image ![]() Le module de lecture au premier plan est on position débrayée : les deux guide-bandes noirs de droite sont relevés ![]() Sur les deux autres lecteurs son, notamment celui du fond ![]() |
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Ci-contre, les blocs de lecture d'une table Steenbeck 35mm
(sauf erreur de ma part). Cette table est à plateaux
horizontaux (on voit bien le plateau récepteur image, en haut à
droite). Pareil, on distingue au fond le système de lecture image et devant, les défileurs son. En ![]() |
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